L'Etat et les médias ..


L'Etat s’y est pris de différentes maniéres pour stopper la révolution.
Nous avons vu précédemment que de nombreuses arrestations avaient été entreprises par la police mais il y a également eu des coupures pour empêcher la coordination des manifestations.
En Tunisie , cela s’est faiblement ressenti mais en Egypte puis par la suite en Libye les réseaux ont été totalement coupés. Le 26 janvier , Facebook et Twitter ont été bloqués. Les révolutionnaires ont alors essayés de se connecter via d’autres sites ou par le biais de sites proxys. Les téléphones ne fonctionnaient plus car les réseaux téléphoniques également avaient été victimes de la censure de l’Etat . AlJazeera n’était plus visible sur des satellites tel que Nilesat. Un groupe de pirates informatiques nommé « Anonymous » est intervenu , il conseillait aux internautes de télécharger un logiciel afin de saturer les sites du gouvernement. Un fournisseur d’accès Internet français a mis en place un numéro , qui lorsqu’ils le composaient un accès Internet leur était disponible. Puis , Google et Twitter se sont alliés afin de faciliter la communication entre les égyptiens. Des numéros internationaux ont été crées permettant à celui qui appelle de laisser un message qui serait directement retransmis sur Twitter. De nombreuses stratégies ont vu le jour. Le peuple n’était pas seul.

En ce qui concerne la télévision locale , les chaînes officielles ont permis de retransmettre les discours des présidents tout au long de la révolution. En plein air, Avenue Habib Bourguiba , Place des Martyrs ou encore Place Tahrir les cris se sont fait entendre. A l’annonce de la chute des régimes se sont encore cris mais des cris de joie. Ils sont soulagés et heureux. Ils peuvent enfin aller se reposer.

 La révolution arabe s’est propagé comme un feu qui se consume , brûlant les régimes totalitaires qui n’accordaient à leurs peuples aucune liberté.

Source : " Le Pharaon Renversé " Robert Sole & Presse française

Image : Ammar est le nom donné à la censure de l'Etat tunisien.
" Salut Ammar , notre rêve est la liberté , nous sommes ton cauchemard , nous sommes Anonymous "